François DELAVIERE

(1850-?)
Photographe d'atelier
1 photographie

Paris

François Jacques Mathieu Delavière est né le 7 novembre 1850 à Paris. En juin 1876, quand il vient déclarer le décès de sa mère qui était concierge dans le 16e arrondissement, François Delavière est photographe (employé) et vit avec son frère aîné 12, rue Monge.

LA PHOTOGRAPHIE DU SAUMON. Le 16 avril 1877, François Delavière forme avec Agliani (1) une société en nom collectif pour l’exploitation de la "Photographie du Saumon", 59, rue Montmartre que leur a vendue le même jour Jean-Claude Daillon. Le capital de la société est de 8 000 F (2) ; sa durée a été fixée à quinze ans. (3) En fait, elle sera dissoute dès le 8 avril 1879, (4) Delavière qui en est le liquidateur, poursuivra seul l’activité pendant trois ans. En mai 1882 ; il cède la « Photographie du Saumon » à Octave Talons (5) qui, sous le nom d’Octave, opèrera quelques mois jusqu’à ce qu’il fasse faillite en janvier 1883.

François Delavière, de son côté, a définitivement mis fin à sa carrière de photographe. Il est propriétaire à Villemomble (Seine-Saint-Denis) quand Marie Gabrielle Mordelet qu’il avait épousée quatre ans plus tôt décède le 18 juillet 1883. Il se remarie le 20 février 1889 avec Léonie Laigle. Sur l’acte de mariage, François Delavière est qualifié d’employé. Ce qui est très vague. En fait, bientôt quadragénaire, il occupe un modeste emploi de garçon de bureau auxiliaire de 1ère classe à la mairie du 2e arrondissement. A-t-il obtenu des avancements par la suite ? Nous l’ignorons.

Note et sources :

(1)  Rien n’atteste que l’associé de Delavière ait été un photographe professionnel. Agliani a pu placer des fonds dans la société et se retirer parce que l’affaire n’était pas aussi rentable qu’il l’avait cru.

(2)  Par acte du 20 février 1879, il est porté de 12 000 à 20 000 F. (Gallica – « Archives commerciales de la France » du 20 mars 1879).

(3)  Gallica – « Archives commerciales de la France » des 22 avril et 17 mai 1877.

(4)  Gallica – « Archives commerciales de la France » du 4 mai 1879.

(5)  Dans les « Archives commerciales de la France » du 21 mai 1882, on lit que Daillon a vendu à X le fonds de photographie 59, rue Montmartre. Or Daillon l’avait cédé cinq ans plus tôt à Delavière et Agliani mais ceux-ci mentionnaient toujours la Maison Daillon au recto de leurs portraits, ce qu’Octave Talons fera aussi..