Alphonse VEILLON

(1838-1905)
Photographe d'atelier
12 photographies

Mortagne-au-Perche Alençon Orne

Fils d’un jardinier, Alphonse Emile Veillon est né le 25 juillet 1838 à Mortagne (Orne). Professeur (de dessin ?), il épouse à Mortagne le 24 septembre 1862 Célestine Joubert, rentière. D’une première union, elle avait eu un fils qui sera artiste peintre sous le nom de Mary Renard. Alphonse Veillon, désormais propriétaire et ancien enseignant, aura deux enfants nés en 1864 et 1865. C’est à Mortagne qu’il a débuté sa carrière de photographe.

MORTAGNE : En 1866, Alphonse Veillon "ancien professeur" est recensé rue de l’Hospice. Un portrait "carte de visite" signé AV rue de l’Hospice atteste qu’il avait fait aménager un atelier de pose à son domicile. Cependant, à Mortagne, sous-préfecture qui comptait moins de 5 000 habitants, la clientèle était restreinte. La carrière du photographe prendra son essor à Alençon mais Veillon ne coupera pas tous les liens avec sa ville natale. A une date qui reste à préciser, il s’associe à Modeste Launay, libraire, quand celui-ci ouvre un atelier de pose rue des Halles à Mortagne. On notera que sur le portrait reproduit ci-dessous, postérieur à 1873, le nom de Veillon a été rayé.

ALENCON : Le 1er juillet 1867, Veillon ouvre un "Grand Etablissement de Photographie" 50, rue aux Sieurs (ou aux Cieux). (1) Il devient un portraitiste réputé mais on lui doit aussi des vues d’Alençon et d’autres communes de l’Orne, formats "carte de visite" et "carte album". En septembre 1878, le photographe transfère son atelier 17-19, rue du Château. (2) Là, il aurait été actif jusqu’au début du XXe siècle. En parallèle à son métier de photographe, Veillon était artiste peintre et donnait des cours de dessin. Il est décédé à Alençon le 23 septembre 1905.

Sources :

"Images révélées - 150 ans de photographies aux Archives de l’Orne" (2007).

(1) "Le Journal d’Alençon et du département de l’Orne" du 25 juin 1867.

(2) "Le Journal d’Alençon et du département de l’Orne" du 28 septembre 1878. La collection de ce journal est consultable en ligne sur Normannia - Le patrimoine écrit de Normandie.