Louis VENDENABIEL (VANDENABIEL)

1859-1927)
photographe itinérant puis sédentaire
1 photographie

Argeneuil Val d'Oise Pontoise - Persan-Beaumont

Fils d’un manouvrier belge, Louis Alexandre Benjamin Vendenabiel (1) est né le 9 février 1859 à Enencourt-le-Sec (Oise). Le 9 juin 1881 à Evreux (Eure) Louis Vendenabiel, photographe épouse Estelle Anne Soive (1857-1938) photographe. Les deux époux sont domiciliés 48, boulevard Saint-Jean, adresse de la Photographie Berthaud que gère Auguste Nicolas Sidrot, témoin à leur mariage ; l’autre témoin est Edouard Lamaury, photographe à Gisors (Eure).

Le couple aura trois filles : Blanche (1882-1952) ; Edithe Héloise (1883-1884) et Lucie Héloise (1884-1968). Elles sont nées à Hardivillers-en-Vexin, une petite commune de l’Oise où vivaient les parents de Louis Vendenabiel. Ce sont eux qui s’occuperont de Blanche et de Lucie quand leurs parents, photographes ambulants, feront leur tournée.

PHOTOGRAPHES AMBULANTS :  Pendant la décennie où ils ont été itinérants, les portraits faits par le couple sont signés L. Vandenabiel avec les mentions « Art & Progrès » (dont un daté de 1885) mais aussi « Photographie du Progrès » puis « Photographie Modèle », mention qui figure au recto des premiers portraits faits à Pontoise (Val d’Oise).

PONTOISE :   Après des années d’itinérance, Louis et Estelle Vandenabiel se sédentarisent à Pontoise.  En 1891 et 1896, ils sont recensés place de la Gare.  Louis Vandenabiel est actif à Pontoise au moins jusqu’en octobre 1898. En 1899, il cède son fonds de commerce à Arthur Godefroy. (2)

PERSAN-BEAUMONT : Toujours domicilié à Pontoise, Louis Vendenabiel ouvre un atelier de pose à Persan-Beaumont (Val d’Oise). Distantes de 25 kilomètres, les deux communes sont reliées par le chemin de fer. Et ce n’est pas un hasard si le photographe a choisi à Persan de travailler avenue de la Gare. Louis Vendenabiel ne fait pas le trajet tout seul, sa femme et leurs deux filles l’accompagnent et travaillent avec lui.  Le 10 avril 1907, c’est à la mairie de Persan que Blanche Vendenabiel, fille aînée du photographe, épouse Léopold Lignereux, teinturier. En 1911, Blanche et sa sœur Lucie sont photographes rue de la Gare à Persan avec, sans doute, l’appui de leur père.

ARGENTEUIL : Sur son site www.photo-carte.com; François Boisjoly affiche un portrait de femme signé Louis Vendenabiel  - place de la Gare – Argenteuil  avec en surcharge la mention Magny-en-Vexin. Il est possible que le couple Vendenabiel, après avoir confié l’atelier de Persan-Beaumont à leurs filles, ait opéré à Argenteuil (24 300 habitants en 1911) et à Magny-en-Vexin (1 900 habitants) tout en restant domicilié à Pontoise.

Quand leur fille Lucie se marie à Paris le 11 novembre 1916, Louis Vendenabiel, propriétaire, et son épouse sont domiciliés à Pontoise.  C’est là qu’ils sont décédés ; lui le 3 novembre 1927 et elle le 7 février 1938.

Notes :

(1) Sur l’acte de naissance de ses trois filles et sur ses photos, le patronyme du photographe est orthographié Vandenabiel au lieu de Vendenabiel. Par jugement en date du 7 février 1907, le tribunal civil de Beauvais ordonnera la rectification des actes d’état civil.

(2) Avant de succéder à Louis Vandenabiel à Pontoise, Arthur Godefroy a travaillé à Maisons-Laffitte (Yvelines). Dans « Les Archives commerciales de la France » du 6 mai 1896, on relève dans la liste des « maisons qui changent de propriétaire » que Vandenabiel aurait précédé Godefroy à Maisons-Laffitte. Domicilié et actif à Pontoise, il aurait ouvert une succursale à Maisons-Laffitte. Cela semble peu probable.