Charles SIMOENS

(1873-?)
Photographe ambulant

Fils d’un marchand ambulant, Charles Paul Désiré Simoëns est né le 19 février 1873 à Verneuil-en-Halatte (Oise). Le 8 décembre 1893, âgé de 20 ans, il est condamné à 6 mois de prison par la cour d’appel de Paris pour complicité par recel de vol. C’est la première des huit condamnations mentionnées sur son registre matricule. Ajourné en 1894 et 1895 puis classé dans les services auxiliaires en 1896, Charles Simoëns, après avoir été manouvrier, devient photographe ambulant. Les seules traces que nous ayons conservées de ses pérégrinations professionnelles sont ses comparutions devant divers tribunaux :

24 juin 1897 - Tribunal correctionnel des Andelys (Eure) : 1 mois de prison pour coups et blessures.

16 février 1898 - Tribunal de Senlis (Oise) : 1 mois de prison pour coups et blessures.

6 juillet 1898 - Tribunal de Caen (Calvados) : 15 jours de prison pour coups et blessures.

6 juillet 1899 - Cour d’appel de Bourges (Cher) : 2 mois de prison pour escroquerie.

17 juillet 1900 - Cour d’appel de Paris : 4 mois de prison pour menaces de mort.

30 juin 1908 - Tribunal correctionnel de Vassy (Calvados) : 3 mois de prison pour coups et blessures.

11 septembre 1909 - Cour d’appel de Besançon (Doubs) : 3 mois et 1 jour de prison pour abus de confiance et outrages à la gendarmerie.

De passage à Reims (Marne), il avait épousé le 10 avril 1901, Marie Augustine Saulnier (1877-?), photographe ambulante qui devait être sa compagne depuis quelque temps. Pendant la Première Guerre mondiale, Charles Simoëns a été affecté du fait de son casier judiciaire dans le 2e groupe spécial du 106e régiment d’infanterie qui, en janvier 1916, était stationné à Beni Ounif (Algérie). On ne sait quel métier il a exercé après qu’il a été démobilisé le 22 janvier 1919.