François PECHEUR

(1846-?)
Photographe itinérant

Joseph François Mathurin Pécheur est né le 10 février 1846 à Lisle-en-Rigault (Meuse). Enfant naturel, il sera reconnu et légitimé par ses parents, tous deux papetiers, qui se marieront en 1848. François Pécheur est musicien au 73e régiment d’infanterie en garnison à Thionville (Moselle) quand il épouse Suzanne Gacher qui est couturière. A cette date, le jeune marié est orphelin de père et n’a plus de nouvelle de sa mère. Une dizaine d’années s’écoule entre le mariage de François Pécheur et de Suzanne Gacher et la naissance de leur fille Célestine à Saint-Gondon (Loiret) le 28 mars 1880. (1) A cette date, ils sont tous les deux artistes itinérants, domiciliés de droit à Ville-sur-Saulx (Meuse). Deux ans plus tard, le 25 juillet 1882, ce sont deux jumeaux qui naissent à Dreux (Eure-et-Loir). Après, François Pécheur abandonne sa famille. Artiste dramatique, il devient photographe itinérant ; métier qu’il va exercer avec sa nouvelle compagne qu’il a pu rencontrer lors d’une tournée. Artiste dramatique, Marie Eugénie Diespois (ou Dieppois) est née à Yvetot (Seine-Maritime) en 1864, elle a dix-huit ans de moins que François Pécheur. Le 25 mai 1884, à Morgny (Eure) elle donne la vie à un fils né de père inconnu. Quatre autres naissances suivront. Le 29 novembre 1891, à Lesterps (Charente), Joseph Pécheur, photographe, sans domicile fixe, est témoin de la naissance de Louis Pierre, fils d’un père non dénommé et de Marie Eugénie Diespois, photographe, âgée de 28 ans. Les plus jeunes enfants d’Eugénie sont nés à Morgny qui semble avoir été le port d’attache des deux photographes ambulants. Ils y sont recensés en 1896. Sur la liste nominative, Eugénie Diespois est qualifiée d’artiste dramatique mais aussi de domestique de François Pécheur. Le photographe itinérant avait alors 50 ans. On ne sait ce qu’il devint par la suite. Le 9 avril 1907, à Cognac (Charente) où elle est de passage, Eugénie Dieppois, artiste lyrique, épouse Pierre Paul Simille, artiste lyrique sans domicile fixe. Il reconnait et légitime les trois derniers enfants de sa femme. 

Source :

(1) Geneanet - Arbre généalogique de Marie Louise Babin.