Albert LANGLOIS

(1849-1911)
Photographe d'atelier.
8 photographies

Limoges Haute-Vienne Marseille Bouches-du-Rhône Marvejols Lozère Paris Seine Tours Indre-et-Loire

Louis Denis Parfait Albert Langlois est né le 7 août 1849 à Vérigny, village situé à 18 kilomètres de Chartres (Eure-et-Loir). Après avoir été marchand de volailles, son père y sera garde-champêtre. On ignore où (Chartres ? Paris ?) le jeune Langlois s’est formé au métier de photographe qu’il aurait exercé dans au moins cinq villes différentes :

TOURS : En octobre 1875, « L’Union libérale » insère une publicité pour Albert Langlois, photographe à l’angle de l’avenue de Grammont et de la rue Galpin-Thiou. En janvier 1877, le photographe annonce le transfert prochain de son atelier 2, rue des Fossés-Saint-Georges près de la rue Royale. Il est domicilié à cette adresse au moins jusqu’en octobre 1879. Après son départ de Tours, l’atelier est occupé par Achille Delêtre puis par Edouard Buguet.

MARSEILLE : Albert Denis Langlois a été photographe rue de la République (3, place Centrale) de 1884 à 1888.(1) C’est à Marseille qu’il épouse le 10 avril 1886 la jeune Olimpia Lopez (1867-?) qu’il associera à son travail de photographe.

PARIS : Au moment de l’exposition universelle de 1889, il opère 42 bis, avenue de La Motte-Piquet. Il indique au verso de ses photographies que son atelier est situé "à côté de l’exposition". François Boisjoly précise qu’Albert Langlois avait aussi un atelier 9, rue Castiglione.(2)

LIMOGES - Le 31 mai 1889, "Le Courrier du Centre" informe ses lecteurs que "La Grande Photographie du Globe" de M. Malivert a été reprise par M. Albert Langlois, "artiste photographe de Paris dont le talent est incontestable". Sa carrière à Limoges (une succursale de son atelier parisien ?) a sans doute été brève. Il n’est pas mentionné dans le répertoire des photographes de Limoges.(3)

PHOTOGRAPHE ITINERANT : Alors qu’il était établi à Marseille puis à Paris, Albert Langlois faisait des tournées en province. On sait qu’il est passé plusieurs fois à Espalion (Aveyron) et à Barbezieux (Charente) deux étapes parmi d’autres de ses pérégrinations professionnelles.

Espalion : Le 7 avril 1883, « Le Bulletin d’Espalion » rappelle à ses lecteurs que « M. Langlois, l’habile photographe qui est installé depuis une huitaine à Espalion, pavillon du jardin Vallat, restera encore quelques jours dans notre ville… »  Langlois reviendra dans la sous-préfecture de l’Aveyron en novembre 1890 puis en 1897. Dans « Le Bulletin d’Espalion » du 22 mai 1897, on trouve l’annonce de la « Photographie Albert Langlois » - Atelier à Paris 42bis avenue de La Motte-Picquet - Le photographe Albert Langlois dont la réputation et le talent ont été si souvent appréciés à Espalion… se tient à disposition de sa clientèle à partir de ce jour ». (4)  

Barbezieux : Langlois a opéré quelques semaines dans le chef-lieu de canton de la Charente en 1890, 1896 et 1902. Chaque séjour faisait l’objet d’une annonce dans "L’Opinion des Charentes". C’est ainsi que le 19 juillet 1902 le journal informe ses lecteurs « de l’arrivée dans nos murs de M. Langlois, photographe de Paris très avantageusement connu (à Barbezieux) où il a plusieurs fois séjourné ». (5)

MARVEJOLS : Le photographe a fini sa carrière à Marvejols (Lozère) où il est décédé le 1er septembre 1911 à l’âge de 62 ans. Sa jeune veuve poursuivra l’activité  sous le nom de "Veuve Albert Langlois".

Sources :

(1) Giselle et André Ravix. Le Marseille des photographes. Dictionnaire des photographes installés à Marseille de 1848 à 1914. (2014)

(2) François Boisjoly. Répertoire des photographes parisiens du XIXe siècle. (2009)

(3) Jean-Marc Ferrer & Etienne Rouziès. Une Histoire de la photographie à Limoges 1839-1914. (2011).

(4) La collection du "Bulletin d'Espalion" est en ligne sur le site des Archives départementales de l'Aveyron.

(5) Gallica "L'Opinion des Charentes" des 29 février 1896, 1er février 1890 et 19 juillet 1902.