Emile GUILLON

(1839-1923)
Photographe d'atelier
2 photographies

Châteauroux - Issoudun Indre

Alexandre Emile Guillon est né le 12 mars 1839 à Châteauroux où son père est lamier. (1) Emile sera aussi lamier. Fils aîné de veuve, il est exempté du service militaire. Le 24 juillet 1860 au Châtelet (Cher), il épouse Hélène Luneau, âgée de 18 ans, dont les parents étaient hôteliers. Les deux aînés du couple Guillon-Luneau naissent rue de la Manufacture à Châteauroux en 1863 et 1864.

CHATEAUROUX : Dans sa ville natale, Emile Guillon ne fabriquera pas que des lames. Il y sera aussi photographe. On peut lui attribuer des portraits signés Guillon-Luneau avec au verso un compas et une équerre, symboles qui pouvaient le rattacher au compagnonnage ou plus probablement à la franc maçonnerie.

ISSOUDUN : En 1867 Emile Guillon quitte Châteauroux et s’installe à Issoudun, une sous-préfecture de 14 200 habitants. Il y est marchand épicier place des Marchés. C’est là que naît son fils, Charles Albert, le 20 août 1868. A Issoudun, il a conservé une activité accessoire de photographe qui va devenir son métier exclusif. En 1876, quand naît sa fille Valentine, il est photographe place des Marchés sur laquelle débouche la rue de l’Horloge.(2) Emile Guillon est actif à Issoudun jusqu’à la fin du XIXe siècle puis passe le relais à son fils Charles qui en 1901 est recensé en tant que photographe patron. Emile Guillon passera sa retraite à Issoudun où son épouse est décédée en 1915. Il est mort en octobre 1923 à Château-Gontier (Mayenne) chez sa fille Valentine Rameau, négociante.

Notes :

(1) Au XIXe siècle, un lamier fabriquait des lames, pièces de bois utilisées dans les métiers à tisser.

(2) Les portraits issoudunois les plus anciens ont été faits 18, place des Marchés - 1, rue de l’Horloge. Ensuite, Emile Guillon opérera 20, rue de l’Horloge.