François BARTHE

(1859-?)
Photographe d'atelier
1 photographie

Cahors - Gourdon - Souillac - Gramat - Figeac Lot Decazeville - Villefranche-de-Rouergue Aveyron

Le 24 octobre 1859, dans le village de Flaujac-Pouyols (Lot), Jeanne Viguié, âgée de 20 ans, donne naissance à un garçon qu’elle prénomme François, né de père inconnu. L’enfant est reconnu et légitimé en 1862 quand sa mère se marie avec Pierre Barthes, cultivateur.

CAHORS : François Barthes (1) est photographe à Cahors (Lot) quand il épouse le 11 février 1885 Marie Taconnet, fille de service. Celle-ci décède le 29 juin 1885 quelques jours après avoir mis au monde une fille qui mourra en bas âge. Le photographe ne reste pas veuf très longtemps. Sa seconde épouse, Julie Rigouste accouche le 17 septembre 1886, d’une fille qui, elle, vivra presque centenaire. Ensuite, le couple quitte Cahors.

Pendant quatre ou cinq ans, le photographe vadrouille dans le Lot. En janvier 1888, son fils Pierre voit le jour à Gourdon. Après un passage à Souillac à l’automne 1889, Barthe revient à Gourdon puis opère à Gramat à partir du mois d’août 1890. C’est à Gramat que naît son fils Charles le 19 mars 1891. Ensuite, Barthe s’en va à Figeac où il est domicilié en 1892. Ce fut, semble-t-il, la dernière commune du Lot où il a travaillé avant de s’installer à Decazeville (Aveyron).

DECAZEVILLE : En 1896, le photographe, son épouse et leurs trois enfants sont recensés rue Cayrade à Decazeville, ville de 9 600 habitants dont beaucoup d’ouvriers qui travaillent à l’extraction du minerai de fer ou dans l’industrie métallurgique. En 1901, Barthe opère avenue de la Gare. Son travail lui permet alors de rémunérer une domestique. Le 1er mai 1910, il ouvre une succursale à Villefranche-de-Rouergue. (Aveyron). (2)  Après la Grande Guerre, Barthe a un atelier rue Clémenceau où il forme son fils Charles. Celui-ci, après son mariage, gère l’atelier avec son père. Les photos qu’ils font ensemble sont signées F. Barthe & Fils. Lors du recensement de 1936, François Barthes, septuagénaire, est retraité.

Note et source  :

(1) Le photographe a toujours signé ses portraits F. Barthe amputant son patronyme du S final.

(2) "Le Narrateur" du 16 avril 1910. C en ligne sur le site des Archives départementales de l'Aveyron.