Adolphe REBINS

(1877-1961)
Photographe d'atelier
2 photographies

Caen Calvados Saint-Nazaire - Saint-Brévin-les-Pins - Pornic Loire-Atlantique

Fils d’un horloger, Adolphe Hippolyte Rébins est né le 3 février 1877 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Suivant les traces de son père, il est horloger à Rueil où il épouse le 10 mars 1900 Marie Athénais Jollivet, couturière. Le couple vivra à Paris jusqu’à ce qu’Adolphe Rébins soit mobilisé en août 1914. Après la guerre, il renonce à réparer les montres et les horloges pour devenir photographe.

CAEN : C’est sans doute en 1923 qu’Adolphe Rébins a créé avec Antoine Junior une société en nom collectif pour l’exploitation d’un fonds de photographie 72, rue Saint-Jean à Caen. (1) Les deux hommes travailleront trois ans ensemble dans cet atelier. En avril 1926, ils cèdent le fonds à Erik Poppée. (2)

SAINT-NAZAIRE : En septembre 1926, Adolphe Rébins achète le fonds du 36, rue Henri-Gautier (anciennement rue de Nantes) à Saint-Nazaire où M. Cadé avait opéré à l‘enseigne Express-Photo. (3) Rébins y sera actif jusqu’en 1944. En plus des portraits d’atelier, il photographie les groupes de noces et de sociétés et répond aux commandes de travaux industriels que lui font les entreprises. Ses photographies servent régulièrement à illustrer les articles publiés dans les journaux locaux.

SAINT-BREVIN-LES-PINS : Pendant la saison estivale (15 juin -15 septembre), Rébins se rend à Saint-Brévin-les-Pins de l’autre côté de l’estuaire de la Loire. Chaque été, il doit recruter un employé apte à tirer les épreuves que lui confient les estivants.

PORNIC : Son studio de Saint-Nazaire ayant été sinistré, (4) le photographe ouvre un atelier à Pornic le 5 mars 1944.(5)  Il y aurait été actif jusqu’en 1950.

 Sources :

(1) Junior et Rébins sont admis comme membres actifs de l’Association professionnelle des photographes de Normandie le 17 décembre 1923 (Gallica « Le Photographe » du 20 janvier 1924).

(2) Normannia « Le Moniteur du Calvados » du 9 avril 1926.

(3) « Les Affiches régionales de l’Ouest » du 28 septembre 1926. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de Loire-Atlantique.

(4) En janvier 1950, Adolphe Rébins cède à Eugène Vinouze, photographe à Guérande « les éléments incorporels subsistant d’un fonds de commerce de photographie sinistré que M. Rébins exploitait avant le sinistre à Saint-Nazaire rue Henri-Gautier sous le nom de Studio Rébins ». (« L’Echo de la presqu’ile guérandaise » du 12 février 1950. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de Loire-Atlantique.

(5) « L’Echo de Paimboeuf » du 4 février 1944. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de Loire-Atlantique.