Adolphe Julien PORGERON

(1851-1919)
Photographe d'atelier

Fontainebleau Montereau Seine-et-Marne

Adolphe Julien Porgeron est né le 14 septembre 1851 à Reims (Marne) où son père, Adolphe Porgeron ( (1824-1892) exerçait le métier de charron comme son père avant lui. Par la suite, il deviendra photographe professionnel et ouvrira un atelier rue des Bois à Fontainebleau (Seine-et-Marne). En 1872, Adolphe Julien est ouvrier photographe et travaille avec son père. A 33 ans, le 30 décembre 1884, il épouse Louise Joy, une modiste plus âgée que lui dont il avait eu une fille trois ans plus tôt.(1) Lors du recensement de 1886, père et fils se partagent encore l’atelier du 10, rue des Bois. Ensuite, Adolphe et son épouse s’installent à Avon, commune proche de Fontainebleau où ils vont vivre quelques années de leurs rentes. Adolphe Porgeron y décède le 10 mai 1892, un an après son épouse. Adolphe Julien poursuit l’activité à Fontainebleau et dans la succursale de Montereau jusqu’en 1891. Cette année-là, il cède son atelier bellifontain à Louis Compoint. En septembre 1893, quand il dépose son adhésion au Touring-Club de France, Adolphe Julien Porgeron est propriétaire, villa des Acacias et conseiller municipal d’Avon. Il continuera à pratiquer la photographie en amateur. En 1899, il envoie au Touring-Club une centaine d’épreuves de Fontainebleau et de sa forêt. Mais Adolphe Julien est surtout un rentier très occupé. Elu maire d’Avon, il administrera sa commune jusqu’en 1912. Les importants travaux d’assainissement réalisés pendant sa mandature lui vaudront d’être fait chevalier du Mérite agricole. Dès 1880, il se consacre au mouvement mutualiste. Président fondateur de l’union des sociétés de secours mutuels d’Avon ; fondateur de la société féminine de secours mutuels de Fontainebleau ; président fondateur de la mutuelle scolaire d’Avon ; publiciste et conférencier mutualiste. En 1901, il est fait officier de l’instruction publique puis chevalier de la Légion d’honneur en 1904. Ce n’est pas le photographe qui est honoré lors de ses obsèques le 4 mars 1919 mais le notable qu’il était devenu.

Source :

(1) Geneanet - Arbre généalogique de Dominique Dumay.