Maurice PLISSON

(1875-1959)
Photographe d'atelier

Chartres Eure-et-Loir

Fils d’un boucher, Maurice Henri Lucien Jules Plisson est né le 6 mars 1875 à Monnaie (Indre-et-Loire). Il est peintre verrier à Tours (Indre-et-Loire) quand il épouse le 9 avril 1901 Marie Augustine Riché qui n’a que 17 ans. Le couple aura deux enfants : Maurice né à Tours en 1902 et Marthe en 1907. A cette date, Maurice Plisson n’est plus peintre verrier mais employé de commerce puis comptable en 1911. Il se forme à la photographie avant d’être mobilisé en août 1914. En mars 1918, il est affecté au 2e groupe d’aviation en tant que photographe qui était sa profession dans le civil.

CHARTRES : Le 26 août 1919, Maurice Plisson et son épouse s’installent à Chartres (Eure-et-Loir). Marthe Sauvé, veuve de guerre, leur a vendu le fonds de photographie qu’elle exploitait 12, rue du Petit-Change et 21, rue de la Tonnellerie. (1) Avant son arrivée à Chartres, Maurice Plisson n’avait jamais travaillé à son compte ni participé à une exposition. A défaut, pour se faire valoir, il mentionne dans sa publicité les récompenses obtenues par François Barcouda qui avait travaillé à Chartres jusqu’en 1915 puis vendu son fonds de commerce au couple Sauvé. (2) Maurice Plisson a été actif à Chartres jusqu’en 1930. Il revient ensuite travailler à Tours où il sera employé photographe et non plus patron. Sur la liste électorale, à partir de 1937, il est domicilié 3, rue de la Psalette. (3)

Sources : 

(1) « La Dépêche d’Eure-et-Loir » du 8 septembre 1919. Ce journal est consultable en ligne sur le site des Archives départementales d’Eure-et-Loir.

(2) Yves Lebrec & Bernard Choque « Le premier siècle de la photographie en Eure-et-Loir - Dictionnaire des photographes euréliens

(3) Située au chevet de la cathédrale Saint-Gatien, la rue de la Psalette a été fort bien décrite en 1832 par Balzac dans les premières pages de son roman "Le Curé de Tours". Et si, un siècle plus tard, Maurice Plisson a élu domicile dans cette petite rue où il ne passait pas grand monde, ce n’était évidemment pas pour y ouvrir un atelier de photographie à l’ombre de la cathédrale.