Jeanne Marthe HERMANN (Veuve)

(xxxx-xxxx)
Photographe d'atelier
2 photographies

Paris

On sait peu de choses sur la veuve du photographe Hermann auquel elle a succédé dans un atelier situé 20, rue de la Chaussée d’Antin à Paris (9e). Son époux est mort durant les premières années 1890 mais Jeanne Marthe travaillait avec lui depuis longtemps. Elle s’était spécialisée dans les portraits d’enfants. Un journaliste du "Figaro" en fait des éloges en 1883 : "Nous sommes allés visiter cette grande célébrité au n°20 de la Chaussée d’Antin. Nous avons trouvé un atelier plein de lumière et de mille bibelots artistiques, une jeune femme charmante, du meilleur monde, se présente à nous, c’est Mme Hermann, la photographe qui opère elle-même... L’artiste, avec une merveilleuse habileté, dispose le bébé devant l’objectif, le fait sourire, embrasse ses bras potelés, ses ravissants petons, et, trompette aux lèvres, bonbons en mains, elle attire l’attention du joli lutin et profite d’une seconde d’immobilité pour faire un portrait qui vit, qui parle..." (1). Après le décès de son époux, elle signera ses portraits "Veuve Hermann". En 1902, elle est nommée officier d’académie puis officier de l’instruction publique en 1909. Photographe mais aussi musicienne, elle compose en 1904 une série de valses "appelées à faire les délices des amateurs de musique". (2). La "veuve Hermann" aurait exercé dans son atelier de la Chaussée d’Antin au moins jusqu’en 1909. Après son décès, le fonds de commerce est mis en vente en février 1910. (3)

Sources :

(1) Gallica - "Le Figaro" du 17 novembre 1883.

(2) Gallica - "Le Journal" du 18 mai 1904.

(3) Gallica - "Archives commerciales de la France" du 23 février 1910. Succession de la veuve dite Hermann, née Kling.