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Alphonse BOCOYRAN
(1885-1925)
Photographe d'atelier
1 photographie
Fils d’un boulanger, Alphonse Louis Elie Bocoyran est né le 31 octobre 1925 à Avignon (Vaucluse). Il est photographe (employé) dans sa ville natale quand il passe devant le conseil de révision. Incorporé au 58e régiment d’infanterie le 8 octobre 1906, il est réformé temporairement à Avignon pour arthrite en mars 1908 puis à nouveau en février 1909 à Saint-Omer (Pas-de-Calais).
Agé de 25 ans, Alphonse Bocoyran est photographe, domicilié à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), quand il se marie le 25 février 1911 à Andeville (Oise) où son épouse Marguerite Chardey (1890-1938) est tabletière. Après son mariage, Alphonse Bocoyran reste à Andeville, un bourg de 1 500 habitants, où il est tabletier avant d’exercer son métier de photographe en Bretagne.
QUIMPER : En mars 1917 Alphonse Bocoyran passe devant le conseil de révision de Quimper qui confirme qu’il est inapte au service armé. On ignore à quelle date il s’était installé à Quimper et quel était son statut : photographe patron ou remplaçant un confrère mobilisé ?
BREST : Le 12 juillet 1918, Alphonse Bocoyran et son épouse, domiciliés 19, rue Keréon à Quimper acquièrent le fonds de commerce de Jean-Marie Inizan, photographe 77, rue Jean-Jaurès à Brest (Finistère). (1) Pendant près de trente ans, Inizan avait été une figure majeure de la photographie brestoise, Bocoyran prouva qu’il était capable de lui succéder. Il le fit savoir dans « La Dépêche de Brest » en décembre 1921 : « Bocoyran est le photographe en vogue ! Son succès s’explique en admirant les belles photos exposées chez lui, d’un cachet artistique très séduisant et bien personnel ! Tous les connaisseurs savent qu’un portrait signé Bocoyran est synonyme de bon goût et de fini parfait ! » (2)
Contrairement à son prédécesseur, Alphonse Bocoyran ne fera pas une longue carrière à Brest. Il décède le 8 mai 1925 à l’âge de 39 ans. Quelques jours plus tard, sa veuve annonce dan la presse qu’elle poursuivra l’activité avec l’aide son frère Robert Chardey qui travaillait depuis deux ans dans l’atelier de la rue Jean-Jaurès.
Source principale : Péron Claude « Inizan – Bocoyran, un siècle de photographie » dans « Les Cahiers de l’Iroise « n°239 (décembre 2022)
(1) Gallica « La Dépêche de Brest » du 21 juillet 1918.
(2) Gallica « La Dépêche de Brest » du 25 décembre 1921.