Ernest BELLEMERE

(1851-1927)
Peintre-vitrier et photographe
1 photographie

Nogent-sur-Seine Aube

Fils et petit-fils de peintres en bâtiments, Ernest Isidore Bellemère est né le 10 août 1851 à Nogent-sur-Seine (Aube). (1) Il est lui aussi peintre en bâtiments quand le 16 octobre 1872 il épouse sa cousine Clémence Amélie Sarrus, professeur de piano et fille d’un professeur de musique. (2) Les jeunes époux reconnaissent et légitiment leur fille Amélie Ernestine née sept mois plus tôt.

LE PHOTOGRAPHE : Le 20 mars 1873 dans "L’Echo nogentais" Ernest Bellemère annonce qu’il vient d’ouvrir un atelier de photographie au 21 rue de l’Hôtel-Dieu. (3) Il devient ainsi le concurrent de Désiré Camus qui était son voisin quand Ernest Bellemère, avant son mariage, habitait chez ses parents rue de l’Hospice. Plus ancien dans la profession Camus s’était constitué une belle clientèle qui lui resta fidèle. Contrairement à Camus qui après avoir été ferblantier et photographe put se consacrer exclusivement à la photographie, Bellemère resta avant tout un peintre vitrier qui vendait aussi des glaces, des miroirs, du papier peint et des gravures. En 1886, il élargit son commerce en proposant aux Nogentais des articles de voyage : valises en toile, cuir et peaux, sacs de dame, gibecières pour hommes, malles dites chapelières. (4) Dans l’annonce qu’il fait paraître dans "L’Echo nogentais", Bellemère rappelle, pour mémoire, qu’il pratique aussi la "photographie instantanée" mais c’est la dernière fois qu’il en fait état.

Ayant renoncé à faire des portraits, Ernest Bellemère se consacrera à son entreprise de peinture jusqu’à ce que son fils Paul prenne sa succession. Agé de 75 ans, il est décédé à Nogent-sur-Seine le 4 mars 1927.

Note et sources :

(1) Geneanet - arbre généalogique de Gilles Martineau.

(2) Isidore Bellemère, père d’Ernest, était le demi-frère d’Amélie Bellemère épouse Sarrus, mère de Clémence Amélie.

(3) "L’Echo nogentais" du 20 mars 1873. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de l’Aube.

(4) "L’Echo nogentais" du 11 avril 1886. Voir supra.